Une vague histoire
Le désespoir desserre ses mâchoires,
Je danse sur sa langue de feu,
Les figures du mensonge bougent comme on se cherche
Et moi je ne sais plus où s’abrite le vrai
Je ne suis plus qu’un songe tout bruissant de rêve
Alors qu’une étincelle a plus de poids qu’une aube.
Les figures du mensonge bougent comme on se cherche
Et moi je ne sais plus où s’abrite le vrai
C’est le temps,
Le temps qui fait jaillir les couleurs de mon rêve me cloue sur des planchers ordonnés et sans faille,
Rien qu’un horizon plan, une géométrie où ne s’enclenche rien.
Voilà le mot est dit et sens et sens et sens figure de l’angoisse à jamais démentie.
Les figures du mensonge bougent comme on se cherche
Et moi je ne sais plus où s’abrite le vrai
Figures qui se clonent et ne laissent passer
Qu’un rayon d’aventure, une d’avant
Avant qui s’échelonne et qui parait boitant
Comme une vague histoire et qui serait la mienne.
Avant qui cherche à fuir les sceaux de ma mémoire
Les figures du mensonge bougent comme on se cherche
Et moi je ne sais plus où s’abrite le vrai
Dans une vague histoire et qui serait la mienne passent des inconnus au visage étonné
Ils disent n’avoir pas remarqué qu’ils étaient la trame de ma vie,
La ligne d’horizons impromptus et joyeux où j’aurais pu peut-être abandonner l’oubli
Oublier l’abandon
Et quand le désespoir desserre ses mâchoires
Il n’y a plus que moi et mon être sommaire
Pour rire un peu beaucoup d’avoir cru
Qu’un jour mon désespoir aurait mis des mâchoires
Et qu’il pourrait ainsi les desserrer un peu